Ce fut acrobatique, notamment du fait du covid qui a frappé deux d’entre nous, mais ça s’est fait ! Les trois militants du Comité Laïque du Nord présents ont réussi à diffuser la communication mel et papier plusieurs semaines à l’avance et, le jour même, à préparer la salle (sono, vidéo, exposition..), assurer l’accueil, animer le débat et organiser le pot final.
Malgré des difficultés de transport les trois intervenants étaient bien présents, et surtout une cinquantaine de personnes avaient fait le déplacement, dont le maire de Gravelines, Monsieur Bertrand Ringot, conseiller départemental, et deux élues municipales.
Des universitaires compétents et compréhensibles, un directeur d’institution intercommunale qui se « mouille », des élus locaux attentifs, des citoyens curieux, intéressés, tous réunis autour de l’analyse de phénomènes physiques et humains compliqués, imbriqués et peu connus, autour de questions les concernant parfois très personnellement (cf permis de construire, pollution des canaux…), mais concernant aussi les générations à venir… Une vraie rencontre-débat, un moment (rare) d’éducation populaire qui a permis une sensibilisation, une médiation et une information scientifiques, préalables à toute démarche démocratique. Cela rejoint les objectifs permanents de la Fête de la science et de notre Comité laïque du Nord.
La réussite de cette rencontre-débat doit (presque) tout aux trois intervenants, à leurs disponibilité et qualités pédagogiques, et derrière eux à l’Université du Littoral Côte d’Opale (ULCO) et à l’Institution intercommunale des Wateringues (IIW) qui ont fourni la matière pour la communication, les diaporamas, les brochures etc.
La réussite de cette rencontre n’aurait pas été la même sans la ville de Gravelines, notamment sans l’aide de ses services culture et communication et de l’équipe technique pour l’utilisation de l’Espace Vauban, très bien équipé et accessible.
Notre communication mel et papier (affiches, flyers, dépliants etc) diffusée auprès des mairies, collèges, lycées, élus locaux, centres culturels, médiathèques, syndicats d’initiative, etc.. a été facilitée par l’opération « Actions d’initiative locale » financée par le Conseil Départemental du Nord. Le Parc Naturel Régional des caps et marais d’Opale, par son exposition très riche, a permis de rendre plus concrètes les conséquences locales du réchauffement planétaire. « La Librairie » de Dunkerque, malgré des délais très courts, a réussi à organiser une table de libraire sur les questions du changement climatique, présentant des ouvrages destinés à tous les types de lecteurs, y compris les plus jeunes.
Un regret ? oui, un seul : que les 3 interventions n’aient pas pu être enregistrées, ni vidéo ni audio, et donc que tout ce gros travail de vulgarisation scientifique et technique soit sous-utilisé.
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